L’affaire semblait entendue : il faut guérir l’épargnant de son addiction aux produits sans risques. Cette vieille antienne semblait enfin prendre corps sous les coups de boutoir de la chute des rendements. Le Covid-19 y met-il une fin brutale ? Pas si sûr d’autant que la crise met cruellement en relief la fragilité capitalistique de nos entreprises et le rôle crucial de l’actionnariat individuel. A condition qu’elle ne soit pas l’occasion de retomber dans les vieux travers.