Une étude réalisée par Harris Interactive pour la Fédération bancaire française alerte sur le fait que les 18-24 ans sont les premières victimes des fraudes bancaires. Et pour cause, les tentatives de fraude n’ont jamais été aussi minutieusement élaborées qu’aujourd’hui. Découvrez le témoignage de Yacine, étudiant en communication et victime de phishing.

Si vous ne deviez retenir que 2 infos :

👉 Des mesures sont mises en place pour empêcher les appels frauduleux et les arnaques aux faux conseillers bancaires. 

👉 Il faut tout de même rester vigilant et ne jamais communiquer ses données. 

L’approche préférée des arnaqueurs

Entre SMS douteux, faux comptes sur les réseaux sociaux ou appels alarmistes, les jeunes sont constamment dans le viseur des escrocs. Ce sont  72 % des moins de 35 ans qui déclarent avoir déjà été victimes d’une tentative d’arnaque aux données bancaires, contre 57 % en moyenne dans le reste de la population. 

 « J’ai tranquillement commencé ma journée de travail lorsqu’un message de l’assurance maladie m’indique que ma carte vitale sera acheminée par un coursier, rien de bien alarmant, car j’ai fait une commande il y a quelques jours »,  nous confie Yacine. 

Voici la première étape : les cybercriminels envoient un premier message, e-mail ou un QR code pour vous indiquer une livraison, une facture impayée ou une fausse offre de réduction. Le lien cliquable qui y est joint doit vous mettre la puce à l’oreille ! 

Pris dans le piège 

« Je voulais que ma carte vitale arrive le plus vite possible, donc je ne me suis pas posé plus de questions  quand j’ai vu le prix dérisoire de la livraison », dit-il.

Malheureusement, la quête d’informations rapides pousse à cliquer sur les liens sans trop réfléchir.

Ce manque d’attention compromet vos données : « Bien sûr, ça n’a pas raté, et j’ai enregistré mes coordonnées bancaires naïvement, sans m’alerter », avoue timidement l’étudiant en communication. Cette action qui peut paraître anodine n’est malheureusement pas sans conséquence…