Quelques pistes de réflexion pour 2024
Le CAC 40 bat tous les records : une année de performances époustouflantes |
Investir – 17/12/2023 |
Après les publications des résultats à neuf mois, à la fin d’octobre, le pessimisme dominait sur les marchés, et l’indice phare de la cote parisienne, pris dans une spirale baissière, évoluait autour des 6.800 points. Un mois plus tard, l’euphorie règne, au point que le Cac 40 a touché un plus-haut historique, à 7.653,99 points, en cours de séance, le jeudi 14 décembre. Son gain depuis le début de l’année s’établit à plus de 17 %.
La raison ? Entre les deux dates, un événement majeur s’est produit : le reflux de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique s’est accéléré. Aux Etats-Unis, la hausse des prix s’est élevée au mois de novembre à 3,1 % sur un an glissant, et, retraitée des éléments les plus volatils (énergie, alimentation), elle a atteint 4 %. Surtout, la désinflation, qui se produit sans que le chômage ait progressé ni que l’économie soit tombée en récession, devrait se poursuivre.
Cette situation ouvre la porte à une politique moins restrictive de la part de la banque centrale américaine. De fait, ses taux directeurs sont restés inchangés, et ce depuis la fin du mois de juillet. Mieux encore, plus aucun membre du comité de politique monétaire n’envisage une nouvelle hausse des taux – Jerome Powell arguant même qu’« il fallait être vigilant pour éviter l’erreur de maintenir les taux trop élevés pendant trop longtemps » –, ce qui entérine le fait qu’ils ont atteint leur point pivot. Et les projections médianes des gouverneurs (les fameux « dots plots ») laissent présager au moins trois baisses de taux de 25 points de base l’année prochaine…
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Alors que les fêtes de fin d’année se rapprochent et que de nombreux Français font la course pour obtenir les derniers cadeaux, la Bourse profite d’un important rallye de fin d’année, majoritairement porté par l’optimisme des investisseurs sur la trajectoire de la politique monétaire mondiale.
Les marchés financiers s’attendent en effet à ce que les banques centrales des économies développées baissent leurs taux d’intérêt l’année prochaine, ce qui soutient le marché des actions en Bourse. De plus, certains secteurs d’activité profitent de la saisonnalité et des fêtes de fin d’année.
Alors que le CAC 40 n’est qu’à quelques points de son record historique atteint en avril dernier, légèrement au-dessus des 7 577 points, le S&P 500 et le Dow Jones ont atteint de nouveaux plus hauts sur 2023, légèrement au-dessus des 4 618 points et des 36 346 points respectivement.
Certaines valeurs se démarquent d’ailleurs depuis un peu plus d’un mois comme l’action Unibail Rodamco Westfield, l’action Fnac Darty et l’action Foot Locker qui devraient continuer de profiter des fêtes de fin d’année et de la bonne tenue de la Bourse.
Faut-il investir en Bourse dans ces 3 valeurs qui profitent des fêtes de fin d’année ? Quels sont les avantages et les risques de ces entreprises ? Comment interpréter le contexte macro-économique ? Découvrons-en plus sur ces 3 potentielles opportunités d’investissement en Bourse….
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Ce sont les deux évolutions principales des marchés financiers au cours des dernières semaines : la flambée des indices boursiers internationaux et la baisse des taux d’intérêt des obligations d’Etat des deux côtés de l’Atlantique.
Face à ces évolutions favorables, de nombreuses questions se posent :
- Quels sont les indices boursiers qui augmentent le plus ?
- Quid du Cac 40, du S&P 500, du Nasdaq et des Gafam ?
- L’augmentation des cours boursiers est-elle normale ou marque-t-elle la formation d’une nouvelle bulle ?
- Quels sont les niveaux des Price Earning Ratios (PER) sur les marchés américains et français ?
- Pourquoi les taux d’intérêt des obligations d’Etat baissent-ils ?
- Quelle est l’ampleur de la baisse aux États-Unis, en France et en Allemagne ?
- Va-t-elle durer ?
- Comment se forment les taux d’intérêt des obligations d’Etat ?
- Comment vont évoluer la croissance, l’inflation et la dette publique, et ce faisant, les taux d’intérêt obligataires en France et aux États-Unis ?
Réponses à toutes ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage à l’appui…
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En cette fin d’année 2023, l’inflation en Europe et aux États-Unis a sensiblement diminué. Les marchés financiers s’attendent donc à ce que la Fed et la BCE réduisent leurs taux d’intérêt pour la première fois en 2024. Bien que nous ne nous attendions pas à une récession sévère, les perspectives de croissance économique globale pour 2024 devraient s’assombrir, après 10 hausses consécutives des taux d’intérêt en Europe et 11 ajustements des taux directeurs aux États-Unis.
Comme en 2023, l’économie américaine devrait légèrement surpasser celle de la zone euro. L’OCDE, qui a publié ses dernières prévisions à la fin du mois de novembre, prévoit désormais un ralentissement de la croissance aux États-Unis à environ 1,5 % et une légère reprise de la croissance dans la zone euro à environ 0,9 %.
Si ces prévisions se concrétisent, les premières baisses de taux d’intérêt en Europe et aux États-Unis pourraient avoir lieu dans le courant de la nouvelle année. Les acteurs du marché, qui oscillent souvent entre les extrêmes, prévoient actuellement des baisses de taux d’intérêt de 1,25 point de pourcentage aux États-Unis et de 1,5 point de pourcentage dans la zone euro l’année prochaine…
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