Les marchés des obligations d’État et du crédit devraient pâtir d’une volatilité considérable, mais ils offrent des opportunités gratifiantes aux investisseurs prudents.
Une nouvelle ère commence pour l’investissement obligataire. Les investisseurs commencent doucement à réaliser l’ampleur du changement que nous avons vécu depuis la décennie de taux zéro consécutive à la crise financière mondiale. En d’autres termes, les investisseurs peuvent à nouveau s’attendre à ce que leur détention d’obligations et d’instruments de crédit soit récompensée. Il convient toutefois de nuancer ce constat: contrairement au marché haussier qui se perpétue de génération en génération depuis le début des années 1980, cette fois-ci, la marée montante ne soulèvera pas tous les bateaux. La situation est de fait plus compliqué qu’il n’y paraît.
Avec des rendements obligataires plus élevés que ce qu’ils ont été pendant de nombreuses années, les investisseurs n’ont plus besoin de chercher des actions de qualité pour générer du rendement, comme ils l’ont fait pendant les longues années de politique officielle de taux zéro. Les marchés obligataires et du crédit peuvent à nouveau permettre d’obtenir des revenus significatifs, ce qui, à son tour, offre un tampon contre la volatilité.
Mais le rendement n’est pas la seule source de rendement de ces instruments. Il existe également une marge de manœuvre pour une appréciation considérable du capital à mesure que le cycle des
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