La Banque de France et la Banque centrale du Luxembourg ont annoncé les résultats spectaculaires du projet Venus, une initiative révolutionnaire qui pourrait transformer les marchés de capitaux tels que nous les connaissons. En partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI), Société Générale, Santander et Goldman Sachs, ce projet lancé en 2022 a mis en lumière l’utilisation des technologies de registres distribués (DLT) pour l’émission et le règlement d’obligations tokenisées.
Le projet Venus a franchi une étape majeure en démontrant la faisabilité du règlement en monnaie de banque centrale via une solution de Monnaie Numérique de Banque Centrale (MNBC) interbancaire. Concrètement, cela a permis de gérer la première obligation tokenisée de la BEI, émise sur une DLT privée et cotée en bourse. Cette avancée démontre non seulement le potentiel des MNBC interbancaires pour sécuriser les transactions, mais aussi leur capacité à améliorer l’efficacité des marchés de capitaux numériques.
Un des aspects les plus impressionnants du projet Venus est la sécurité renforcée qu’il offre. En utilisant une représentation tokenisée de la monnaie de banque centrale en euros, il élimine les risques associés aux autres actifs de règlement disponibles sur DLT. Le projet a ainsi prouvé que les MNBC interbancaires peuvent considérablement renforcer la résilience et la sécurité des marchés de capitaux numériques.
Là où les processus conventionnels d’émission et de règlement
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