Hausse des taux d’intérêt, inflation des coûts de construction, nouvelles demandes sociétales, comment les gérants de SCPI et de SCI s’adaptent-ils au nouveau contexte ? La prime est à l’agilité pour profiter du fléchissement des prix. L’heure est à la diversification des actifs et en termes géographiques.
« C’est quand la mer se retire qu’on voit ceux qui nageaient nus ». L’adage de l’investisseur Warren Buffet, le sage d’Omaha, peut aussi s’appliquer à l’immobilier aujourd’hui. Le secteur est touché de plein fouet par les hausses des taux d’intérêt de 2022 et 2023, alors que ses marges se voient rognées par une cascade de normes environnementales. RE2020 (avec un phasage en 2025, 2028 et 2034) pour le résidentiel. Décret tertiaire pour le bureau.
Ajustement de prix de parts sur des SCPI anciennes
Certains portefeuilles d’immeubles ont été constitués à prix élevés, ce qui pèse sur le rendement des produits. L’indexation des loyers sur l’inflation constitue un facteur plus favorable. Selon leur niveau de liquidité, les demandes de retraits des épargnants peuvent amener la société de gestion à activer son fonds de remboursement alimenté par les cessions des actifs les plus liquides. Les SCPI à capital variable ont également la possibilité de basculer vers un capital fixe pour faire payer le prix de la liquidité aux porteurs de part qui souhaitent se retirer.
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