Il existe différentes classes d’actifs, regroupées en catégories : Actions, Obligations, Monétaires…
Toutefois, ces produits peuvent faire l’objet d’une classification plus détaillée :
Les produits de taux :
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- Les produits monétaires (Livret A, Certificat de dépôt, Bon du Trésor, Billet de trésorerie)
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- Les produits obligataires (Obligation à taux fixe comme les OAT ou les obligations d’entreprise, Obligation indexée comme les OATi, Obligation convertible)
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- Les actions, titres de propriété
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- Les produits dérivés (futures, options, warrants)
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- Les devises
Les actifs physiques :
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- L’immobilier
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- Les matières premières
Et dans une moindre mesure, les OPCVM qui peuvent être considérés comme une catégorie distincte bien que leur classification devrait se faire selon les produits dans lesquels ils sont investis.
Chacun de ces actifs dispose de son propre risque et horizon d’investissement optimal.
La diversification entre classes d’actifs, une solution pour mieux gérer.
Chacune de ces catégories d’actif peut être une réponse aux besoins des investisseurs. Toutefois, une bonne gestion de portefeuille ne s’entend qu’en diversifiant son portefeuille à l’aide de ces différents outils que sont les classes d’actifs. Un investisseur averti utilisera donc ces produits en les combinant au mieux afin de détenir un portefeuille diversifié et d’amortir son risque.
Un épargnant qui découvre la Bourse et souhaite investir, devra donc en premier lieu se poser les bonnes questions avant de pouvoir composer son portefeuille à l’aide de ces différentes classes d’actifs et d’investir en direct sur des titres vifs ou via des OPCVM.
Un actif à la loupe, les obligations d’entreprise Les obligations d’entreprise permettent de bénéficier d’une rémunération connue d’avance. Elles comportent un risque de défaut de l’entreprise émettrice, le risque de signature. Grâce à ce titre de créance, vous devenez créancier officiel de l’entreprise et percevez un intérêt sur les fonds prêtés. Si la société fait faillite, vous ne retrouverez donc pas votre capital. En conséquence, selon la qualité de la signature de l’emprunteur, le taux d’intérêt servi au prêteur devra être plus ou moins important. Plus le risque est important, plus le taux devra être élevé afin de motiver les prêteurs à souscrire à l’obligation. En cours de vie de l’obligation, vous pourrez la revendre, mais sans garantie de retrouver l’intégralité de votre capital. Vous serez soumis à la loi de l’offre et de la demande dans un marché secondaire pas toujours très liquide. Si la société se porte bien à l’échéance de l’obligation, vous retrouverez votre capital dans son intégralité. Un investisseur peut donc souscrire à cet actif s’il souhaite bénéficier d’un rendement régulier connu d’avance avec un risque parfaitement estimé. Selon son profil, son aversion au risque, il sélectionnera l’émetteur de l’obligation qui lui convient. Malheureusement le marché des obligations d’entreprise offre peu de choix aux investisseurs individuels sur le marché primaire. Il est souvent souhaitable pour un particulier de recourir aux OPCVM obligataires qui lui donnent accès à de plus larges gammes d’obligations d’entreprise. |