Envisager d’investir en Bourse est une démarche enrichissante intellectuellement puisqu’elle engage le futur investisseur à se former tant sur les produits financiers que sur l’économie en générale. De même tout au long de la détention d’un produit financier, il faut s’informer afin de s’assurer que celui-ci correspond toujours aux objectifs fixés initialement. De même, un investisseur rigoureux réexaminera régulièrement sa situation et ses objectifs d’investissement.
Nous vous invitons à visionner la vidéo de l’Autorité des Marchés Financiers » Que vous rapportent réellement vos placements ? » afin d’apprendre comment calculer le rendement de vos placements.
Le rendement frère jumeau du risque
Le rendement d’un produit est intimement lié à son risque. Un troisième facteur vient compléter ce tableau, l’horizon d’investissement. Ce trio risque-rendement-horizon d’investissement est l’un des principes de base que les actionnaires individuels doivent absolument intégrer avant toute sélection de produit.
Aucun établissement sérieux ne peut vous proposer une rémunération élevé sans risque. Ainsi, pour obtenir une rémunération plus importante, il vous faudra accepter une prise de risque plus importante.
Avant de sélectionner un produit financier, vous devez donc connaitre votre aversion au risque, c’est à dire, le niveau de risque que vous êtes prêt à tolérer pour un rendement donné.
Ainsi, il est facile de composer une échelle illustrant les risques et le potentiel de rendement de chaque produit financier.

On constate généralement que chaque fois que les épargnants oublient cette règle, ils subissent de lourdes pertes.
Quand l’Europe cherche à protéger l’investisseur
L’un des objectifs de la directive Marchés d’instruments financiers (MIF) était de protéger l’épargnant en s’assurant que les intermédiaires financiers ne lui proposaient que des produits adaptés à son profil de risque. Ainsi, l’aversion au risque de l’épargnant doit être prise en compte et l’accès à certains produits et marchés limité en fonction des connaissances de l’investisseur. Cette démarche sous-entend donc indirectement que certains produits, voire marchés, sont réservés à des investisseurs plus initiés. Ce constat n’est pas choquant puisqu’un épargnant ne doit en principe jamais investir sur un produit qu’il ne comprend pas. Cette maxime devrait être affichée au fronton de chaque établissement financier. De même, cette règle pourrait s’appliquer aux conseillers financiers et chargés de clientèle, car comment vendre et expliquer un produit sans le comprendre ?